L'Affaire William RICHIER

J’étais professeur certifié d’histoire-géographie et suis docteur en histoire. En octobre 2023,Boris Melmoux-Eudes, Directeur général des ressources humaines, a suivi la proposition du conseil de discipline, votée par tous les syndicats, à l’exception du SNALC (dont j’étais membre), et m’a révoqué, ce qui m’interdit à jamais de travailler dans la fonction publique et m’a privé brutalement de mes revenus.

Comment en suis-je arrivé là ? J’ai été délégué syndical Force ouvrière une quinzaine d’année et je n’ai cessé de faire des vagues, et tout récemment encore :

  1. Au lycée Blaise-Cendrars de Sevran, le chaos règne:
  • Harcèlement scolaire et délinquance au lycée Blaise-Cendrars à Sevran (93) : Boris Melmoux-Eudes (Directeur général des ressources humaines), Gabriel Attal (ministre) et le Rectorat étouffent,

Pierre Thomas (professeur d'histoire-géographie, qui m’a régulièrement fait la morale sur sa pédagogie meirieutiste et, sa prétendue autorité naturelle), pas plus que Mme Stoque (la proviseure) ou le Rectorat, n’ont d’autorité sur des élèves gravement perturbateurs, dangereux pour les autres voire pour eux-mêmes.

  • une bombe lacrymogènebombe lacrymogène (865.46 Ko) (arme de catégorie D) a explosé dans la classe de Sophie Garcia, professeure d’histoire-géographie (rapport du 14 décembre 2022),

  1. L’emprise des Frères musulmans et du Parti des Indigènes de la République au sein du lycée Blaise-Cendrars et du ministère de l’Education nationale :

  • le 9 novembre 2022, j’avais refusé en cours une élève voilée… J’ai été convoqué par Mme Stoque sous prétexte que j’avais mécontenté des familles musulmanes, qu’à l’époque où elle était lycéenne, elle se réclamait de Che Guevara, sans qu’on ne lui reproche rien et que M. le Recteur était très attaché aux droits de la communauté éducative : le 28 novembre l’IA-IPR venait m’infliger une inspection sanction qui a lourdement pesé dans ma révocation…

  • dans le contexte de l’assassinat de Samuel Paty, un groupe d’élèves (manifestement sous influence frériste) m’avait apostrophé en classe, pour me demander si je jugeais la loi sur le séparatisme islamophobe et raciste. Comme je défendais ladite loi, ils sont massivement sortis de cours et j’ai été immédiatement convoqué en présence de Mme Stoque et d’une mère d’élève voilée. Cette dernière m’accusait d’être islamophobe et raciste parce que j’avais défendu la loi sur le séparatisme et la loi de 2004 sur le port du voile. Après l’entretien, Mme Stoque m’a mis en cause, en affirmant que j’avais suscité la colère de cette mère d’élève et qu’elle en informerait le rectorat. J’ai reçu peu après un appel de la police qui m’a assuré de sa protection… et j’ai été suspendu pour raison médicale parce que j’avais choqué une mère d’élève en défendant la loi sur le séparatisme…
  • Le samedi 23 novembre 2019, j’ai reçu dans mon casier un portrait d’Houria Bouteldja dans mon casier, en guise d’intimidation.

  1. Un rôle périlleux de lanceur d’alerte :

Selon Boris Melmoux-Eudes et Daniel Auverlot, "j’ai un lourd passif", comme lanceur d’alerte il est vrai :

  1. Amir, qui fut élève :

En janvier 2007, il avait chassé une professeure de français d'origine juiveprofesseure de français d'origine juive (125.53 Ko), harcelé scolairement ses camarades. Il s’appuyait sur un groupe d’enseignants qui tenaient le discours Frères musulmans. Je l’avais dénoncé à M. Blanquer dans un courrier daté du 5 janvier 2018, ce qui m’a valu un incident monté de toutes pièces par le rectorat avec l’aide de Léa Nguyen-Como, professeur d’histoire-géographie, pour justifier mon premier conseil de discipline en février 2019. Amir R est devenu un notable de la mairie de Montreuil, candidat sur la liste FSU des territoriaux. Il est vrai qu’à l’époque où l’inspection et le rectorat se sont déchaînés contre moi pour me punir d’avoir arraché la professeure de français d’origine de harcèlement que lui faisait subir Amir R, le recteur de l’Académie de Créteil s’appelait… Jean-Michel Blanquer.

  1. Raphaël, qui fut également élève:

Que dire de Raphaël DL, élève au collège Madame de Sévigné à Gagny ? En 2013, à proximité des écoles Merkaz Hatora, il avait apostrophé un enseignant qu’il croyait juif en mettant sur un pied d’égalité les persécutions antisémites du IIIème Reichpersécutions antisémites du IIIème Reich (839.5 Ko) et ce que les « Juifs » feraient subir depuis. Mon avocat et moi-même l’avions signalé au tribunal administratif et je fus en conséquence sanctionné sur ma notation par la rectrice Béatrice Gille qui jugeait discriminant que j’appelasse cet élève par son nom de famille.

  1. En janvier 2018 j’avais alerté Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, sur la pénétration frériste dans la formation des inspecteurs :

•           Choukri Ben Ayed en février 2016 : ce sociologue proche du PIR, écrit dans le Café pédagogique,

•           Celui qu’a organisé un inspecteur d’histoire-géographie en février 2017

Il nous avait été indiqué par les deux formatrices que le contenu du stage devait rester secret. Cette étrange séance de formation pédagogique se présentait comme un débat où les « bonnes » interventions étaient paradoxalement distinguées des « mauvaises ». Les miennes étaient systématiquement condamnées : il était donc malvenu que je défende la Charte de la laïcité dont les deux animatrices postulaient le caractère offensant à l’égard des « populations d’origine coloniale ». Lorsqu’un enseignant a affirmé qu’il convenait de « donner un rôle » aux caïds de cité, l’une des formatrices l’a chaudement approuvé. J’ai naturellement objecté l’existence du crime organisé en Seine-Saint-Denis. J’ai également protesté lorsque les deux animatrices ont placé sur un pied d’égalité antisémitisme et islamophobie. L’enseignant a également affirmé que les « musulmans » (lesquels ?) se sentaient offensés par la laïcité à la française.

Le second jour du stage, j’ai apporté Le Parisien qui évoquait la situation du Clos-des-Roses à Compiègne où les dealers faisaient la loi. Des familles entières avaient dû être exfiltrées. Je croyais ainsi convaincre les deux animatrices qu’il était dangereux de céder le terrain des collèges à des associations noyautées par l’islam radical et le caïdat des cités. Une formatrice m’a menacé d’un rapport disciplinaire. Le lendemain ma chef d’établissement, me convoquait pour me communiquer une missive en date du 20 février 2017 où m’était proposé un accompagnement pédagogique temporaire qui présage souvent d’un licenciement. Elle évoquait également « l’incident » qui s’était produit en stage. Cet accompagnement n’est qu’une mesure de rétorsion déguisée.

•           Le stage « penser l’intersectionnalité » :

On retrouve les thématiques des Indigènes de la République dans la Journée d’études « Penser l’intersectionnalité dans les recherches en éducation » organisée par l’ESPE de l’Académie de Créteil les 18 et 19 mai 2017.

  1. Les jeux dangereux :

A la page 4 du mémoire qu’a achevé mon avocat le 21 juin 201321 juin 2013 (234.27 Ko), apparaît la pétition que j’avais lancée en 2010-2011 et qui avait recueilli les signatures de 38 personnels dont 27 enseignants :

« Nous, professeurs du Collège Madame de Sévigné de Gagny ainsi que nos syndicats FO et SNES nous inquiétons de la multiplication des incivilités et de l’apparition de jeux dangereux (…). Nous rappelons que seule la fermeté est capable de venir à bout des actes d’indiscipline et de permettre à tous les collégiens de s’instruire et de préparer leur avenir dans des conditions sereines. Nous rappelons qu’à l’occasion des Etats généraux de la sécurité à l’école, le ministre de l’éducation nationale a souligné la nécessité de réaffirmer la règle au cours de la vie scolaire. C’est la raison pour laquelle nous renouvelons notre confiance en l’administration, la vie scolaire et aux parents pour qu’ils continuent à nous soutenir dans ce sens. (…) Les collégiens sont tous tenus de se conformer aux mêmes règles et aucun élève ne doit imaginer qu’il puisse déroger aux principes de discipline. C’est la raison pour laquelle nous demandons de rendre public les résultats du conseil de discipline, des punitions et des sanctions à mettre en relation avec les faits (…) ».

Cette pétition qui a certainement sauvé la vie à des élèves, avait déchaîné contre moi la haine du Rectorat et de l’inspection… Cela n’a guère changé : le rapport de Karen Darde, infirmière (qui a validé ma révocation aux yeux des syndicats, de M. le recteur Daniel Auverlot et M. Melmoux-Eudes), justifie qu’un élève puisse perdre un œil. Cette tragédie a eu lieu dans un établissement qui n’est pas le collège Madame de Sévigné de Gagny, où des enseignants meirieutistes et proches des Frères musulmans, défendaient le principe de l’autogestion des classes et de la lutte des races sociales, les objets volaient en l’absence de sanctions et un élève d'une douzaine d'année a été éborgné.

  1. Ma révocation votée par tous les syndicats à l’exception du SNALC :

Aurais-je terrorisé à ce point Zoé Butzbach (CGT), Laila BOUHBOUH (CGT), Nadir Benmeddour (CGT), Colin Faverjon (Sud), Hendrik de Graaf (Sud), Damien Besnard (SNES), Karine Darjo (SNES), Véronique Pabian (SNES), Florent Ternisien d'Ouville (SGEN-CFDT) et Maria Albarède (FO) ?

Ainsi, Force ouvrière (représentée par Maria Albarède du POID), peut se flatter d'avoir mêlé sa voix à celle de la CFDT et de Sud...N'est-ce pas là l'expression d'un trotskisme moderne, d'un syndicalisme d'avant-garde, débarrassé de ses oripeaux comme l'antique Charte d'Amiens, que fustigeait Michel Rocard ? En paraphrasant Queneau, on pourrait ainsi résumer la position des syndicats (à l'exception du SNALC il est vrai) :

Le Recteur, être formidable/ a toujours et toujours incontestablement raison.

J’ai milité à Force ouvrière une quinzaine d'années et mes relations avec la direction trotskiste du POI (aujourd'hui POID dans le 93), sont progressivement devenues détestables. Alain Gluckstein et Arnaud Albarède, avaient monté un procès politique lors de l’assemblée générale du syndicat (je n’étais plus membre du conventicule trotskiste depuis longtemps mais les frères Gluckstein et le couple Albarède ne respectent jamais la Charte d’Amiens qui interdit de faire de la politique au sein de Force ouvrière. Au moindre désaccord avec la ligne, ces gens font de vous un dissident à éliminer, au besoin en se plaignant auprès du recteur et de l'inspection)…

On peut admettre que Florent Ternisien d'Ouville ait conduit une charge contre moi. Le philosophe Jean-Claude Milner, écrivait déjà dans son excellent De l’Ecole que le SGEN-CFDT est favorable à l’abaissement systématique du métier d’enseignant…

La FSU a l’habitude d’abandonner à leur sort ses propres délégués syndicaux. Elle est traditionnellement considérée par les enseignants comme la voix de l’administration.

On connaît les liens qu’entretiennent la CGT Education, Sud Education et la FSU avec le Parti des indigènes de la République…

Le journal du lycée Blaise-Cendrars (Sevran) appelé L’Or, est animé par Sophie GarciaSophie Garcia (865.46 Ko), membre de la CNT (de toute évidence la CNT-SO), et Mélissa Pandor-Pangulis (Sud). Cette dernière a collaboré à l’ouvrage collectif intitulé Entrer en pédagogie antiraciste aux côtés de Saïd Bouamama, sociologue fondateur du mouvement des Indigènes de la République. Le Café pédagogique, cher à Philippe Meirieu et à la hiérarchie, soutient l'initiative. L'Education nationale, qui se répand en professions de foi laïques dans les congrès du CRIF et de la LICRA, entretient des relations troubles avec la mouvance indigéniste. Saïd Bouamama intervient dans les colonnes de Révolution permanente, organisation que prisent Assa Traoré et Youcef Brakni. Lors du conseil de discipline du 27 juin 2023, David Behara, directeur des ressources humaines de l'Académie de Créteil, a défendu le principe de liberté d'expression et d'opinion de mes adversaires, qui ne dissimulaient point leurs sympathies indigénistes. Il est regrettable que je ne puisse bénéficier de la même indulgence de la part de la CAPA qui note dans son avis motivé:

« Considérant par ailleurs que dans son rapport, Mme STOQUE indique que le 4 octobre 2022, M. RICHIER attaque, comme à chaque fois l'institution, le recteur, les inspecteurs, M. MERIEUX et elle-même. Elle ajoute ''en salle  des professeurs, devant la direction, devant les élèves, M. RICHIER a coutume de dénigrer l'institution : M. le Recteur, M. Olivier DELMAS, M. Olivier DAUTRESME, M. Pierre BOURDIEU, M. Philippe MERIEUX et depuis peu Mme Alice MARSOL. Les propos sont récurrents : ces personnes sont phagocytées par les socialistes qui eux-mêmes sont phagocytés par les djihadistes. Pour lui, toutes ses personnes donnent raison aux élèves envers et contre tout, empêchant les enseignants d'agir avec autorité''. » .

Si j'ai tenu de tels propos devant les élèves, j'attends toujours une plainte de ma hiérarchie et des parents. Le reste relève de la liberté d'opinion et d'expression, que défendent M.Attal, M. Boris Melmoux-Eudes, le recteur Auverlot et M.David Behara pour les indigénistes, et qu'ils me refusent.  Le lecteur notera les fautes d'expression écrite. de Mme  la Proviseure qui falsifie globalement mes propos, pratique l'amalgame et me diffame. Je me suis montré en effet très sévère envers Pierre Bourdieu en salle des professeurs. Le sociologue rocardien du Collège de France a soutenu l'infâme loi de 1989 qui a anéanti l'Ecole et instauré la dictature meirieutiste. IUFM, ESPE,INSPE, tous soutenus par la FSU, la CGT, la CFDT et Sud, ont prononcé le licenciement de quantité d'enseignants qui avaient réussi les concours, avec un arbitraire et une absence totale de droit, dont rêverait le plus thatchérien des patrons du MEDEF. Comme toutes les institutions managériales modernes, l'IUFM-ESPE-INSPE compte son lot de suicides de stagiaires licenciés...

Pour ce qui me concerne, l'institution n'a pas besoin de moi pour se dénigrer, elle le fait très bien toute seule: ses bureaucraties syndicales, son ministre, ses cohortes de DRH et d'inspecteurs, le font nettement mieux que moi, des élèves et des enseignants se suicident et on ne trouve plus personne pour passer les concours. N'en déplaise aux aspirations totalitaires de M.M. Boris Melmoux-Eudes et Auverlot, il n'existe point encore de délit d'opinion, en France, au moins dans les textes. Comme le proclamait la Cour européenne des droits de l'homme en 1976:

« La liberté d’expression vaut non seulement pour les informations ou idées accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l’Etat ou une fraction quelconque de la population. Ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels il n’est pas de société démocratique . »

La CGT n'hésite pas à revendiquer cet arrêt quand cela l'arrange.

Alors choquons Philippe Meirieu, le Café pédagogique, le parti socialiste (ou plutôt ce qu'il en reste), Gabriel Attal, Boris Melmoux-Eudes, le recteur Auverlot, David Behara et les bourdieusiens, choquons LoïcWacquant, Choukri Ben Ayed et Sylvie Tissot. Je persiste, je signe, j'assume. 

Charlie Hebdo avait dénoncé en novembre 2023 les relations qu’entretient Sud-Education avec le CCIF et tous les enseignants savent que l’offensive qu’avait engagé Jean-Michel Blanquer contre Sud,n'était qu'une opération de communication.

Les syndicats (à l'exception du SNALC, Action et démocratie n'étant point représentée), ont validé un conseil de discipline et une sanction grotesques :

  • L’arrêté de révocation se prévaut de prétendues déclarations de personnes qui n’ont pas comparu devant le Conseil de discipline (qu’il s’agisse d’élèves, de parents, de collègues), ceci au mépris du principe du contradictoire,
  • La retranscription écrite du conseil de discipline est mensongère,
  • Des accusations diffamatoires de racisme de la part de Mme Karen Darde, infirmière, et du Rectorat sans qu’il ne soit porté plainte contre moi (pour ma part j’ai saisi le Tribunal judiciaire en diffamation).

Je vous suggère également de lire l'étrange rapport de Franziska GeorgiFranziska Georgi (919.46 Ko), professeure d'allemand ou le mémoire de mon avocat en date du 30 août 201230 août 2012 (278.93 Ko).

Vous pouvez m'aider, en versant ce que vous souhaitez :

https://www.papayoux.com/fr/cagnotte/l-affaire-william-richier

Pour me contacter: william.richier@orange.fr / 0661573667

Mon premier conseil de discipline du 14 février 2019.

Comme d'autres, j'ai cru que le ministre Jean-Michel Blanquer était un homme de parole, et qu'il avait pu changer depuis l'époque où il avait été Recteur de l'Académie de Créteil.J'ai donc profité de sa participation à un colloque de Res Publica (laboration d'idées animé par JP Chevènement) le 11 décembre 2017, pour le rencontrer et dénoncer quantité de phénomènes intolérables dont j'avais été le témoin (antisémitisme, pénétration du Parti des indigènes de la République au sein de la formation des enseignants, etc.). Il m'avait conseillé d'un ton affable de lui adresser un dossier, ce que je fis dans un courrier du 5 janvier 2018. A la rentrée 2019, je fus suspendu suite à un incident monté de toutes pièces: Léa Nguyen-CommoLéa Nguyen-Commo (809.47 Ko)(histoire-géographie), entra un mardi soir dans ma classe pour me houspiller devant mes élèves sous prétexte que mes élèves faisaient trop de bruits. Elle avait exigé une explication dans le couloir (sans témoin) et je fus convoqué le lendemain par ma cheffe d'établissement, Nicole ErichotNicole Erichot (2.43 Mo), qui m'annonça que Léa Nguyen-Commo avait porté plainte contre moi. Je fus envoyé en salle des professeurs et deux enseignants (Thierry Penhouet et Paul Bouanga, respectivement professeurs d'arts plastiques et de musique) me demandèrent de me livrer à une confession sur les évènements de la veille. Je connais parfaitement cette méthode qui consiste, lors d'un interrogatoire (de police par exemple), à se répartir les rôles entre un questionneur ferme et un autre faussement affable, pour amener l'interrogé à l'aveux, vrai ou faux (voir Patrick Dils)...Dans mon dossier je découvris un texte non signé de Léa Nguyen-Commo, écrit en word, sans accusation précise et une pétitionpétition (696.06 Ko) massivement signée par les enseignants (tout particulièrement de Sud et de la CGT) qui ne me nommait, ni ne citait de faits précis.

Je fus déféré en conseil de displine le 14 février 2019, et mis en accusation par Alexis Sefer (histoire-géographie), Paul Bouanga et Thierry Penhouët. A l'époque je reçus le soutien implicite du représentant du SNES, vraisemblablement surpris que le recteur Auverlot, puisse ainsi me mettre en accusation, sans que je ne fasse l'objet d'une plainte en justice, ni que je puisse attaquer en diffamation. Je fis l'objet d'une mutation d'office au lycée Blaise-Cendrars de Sevran. Une enseignante (d'espagnol cette fois), entra encore dans ma classe au motif que mes élèves faisaient du bruit et exigea que je vienne m'expliquer avec elle dans le couloir. Il me suffit de clamer "encore ! Quel manque d'imagination" pour la mettre en déroute, et récemment encore, je fis l'objet d'un harcèlement moral de la part de Sophie Garcia et de Mathieu Keyling (anglais). Sophie Garcia exigea plusieurs fois que je sorte de ma classe pour venir m'expliquer avec elle... Evidemment je ne suis pas tombé dans le piège, d'où le recours du recteur Auverlot aux accusations de racisme de Karen Darde et aux bureaucraties syndicales. J'ai trouvé dans mon dossier le rapport de l'élève Loris Montabord contre moi (coécrit par un adulte ?)

Naturellement, personne n'a jamais saisi la Justice contre moi et je n'ai jamais été convoqué au commissariat. J'attends toujours la plainte de Léa Nguyen-Commo, de Sophie Garcia, de Mathieu Keyling, de Karen Darde ou de la famille de Loris Montabord.

Jamais deux sans trois

  1. En 2018-2019, le procédé que l'Education nationale avait utilisé contre moi, avait nettement échoué :

Le rapport non signé de Léa Nguyen-Commo et celui de Nicole Erichot me dépeignaient sous les traits d'un satyre, violent  et en filigrane d'un intellectuel dissident, mais le conseil de discipline n'avait pas convaincu les syndicats.

2. En 2020-2021 j'avais défendu la loi sur le séparatisme face à des élèves qui tenaient le discours de l'islamophobie. Le recteur Auverlot m'avait donc envoyé en congé longue maladie (je suis ainsi tombé à mi-traitement) mais cela n'avait pas convaincu le médecin de la Préfecture

3. en 2022-2023 le procédé (un peu répétitif) a enfin réussi:

Le portrait de l'intellectuel dissident a pris de l'importance (je critique Bourdieu, meirieux et le parti socialiste en salle des professeurs ce qui est exact), je suis toujours présenté sous les traits d'un satyre violent. Les accusations de racisme sont tout à fait nouvelles et les syndicats, que Jean-Marie Blanquer a cette fois mis au pas en assurant la promotion de la mouvance woko-indigéniste aux dépens des laïcs restés trop attachés à la défense des personnels, peuvent enfin voter unanimement ma révocation.

La méthode est répétitive, elle est la même que celle de 2018-2019 et garde, un je-ne-sais-quoi, de soviétoïde : l'opposant des années 1930-1950 est une créature démoniaque, à la fois opposant politique (trotskiste, titiste), un criminel saboteur et un hitlérien (la Pravda avait traité Raymond Aron de nazi). Dans les années 1970 les dissidents sont envoyés en hôpital psychiatrique du chef de schizophrénie torpide parce qu'il fallait être malade pour critiquer le paradis soviétique.

Reste la faille: aucune plainte n'a jamais été portée contre moi et ma hiérarchie a fait en sorte que je ne puisse moi-même porter plainte en diffamation, ou du moins éclabousser le recteur. L'arrêté de révocation omet opportunément de rapporter les propos exacts tenus par Karen Darde, en conseil de discipline, pour ne pas impliquer M. Auverlot, M. Attal et faire en sorte que Karen Darde porte toute seule le chapeau, si la justice (que j'ai saisie) me donnait raison. Naturellement l'arrêté de révocation est endossé par Boris Melmoux-Eudes, Directeur général des ressources humaines du Ministère, afin d'épargner à M. Attal une condamnation en Justice, si mon affaire prenait une ampleur inattendue.

L'Education nationale reste une institution de gauche...pour le pire et pour le pire.

Mes combats syndicaux

J’ai été délégué FO pendant une quinzaine d’années (deux ans au Parti des travailleurs, au bout d’un moment on s’en lasse). J’avais soufflé à Marie-Edmonde Brunet l’idée d’un livre noir sur le suicide des enseignants. La Confédération Force ouvrière en a fait un livre noir de la RGPP dont je me félicite.

Je persiste et je signe : les théories pseudo-scientifiques de Philippe Meirieu, sont responsables des vagues de suicides chez les personnels et les élèves, de la loi du silence que font régner les Frères musulmans et le crime organisé, au sein des établissements scolaires de l’Académie de Créteil et d’ailleurs.

Le meirieutisme (ou pédagogisme) repose sur une injonction paradoxale, propre à tous les systèmes pervers : garantir l’ordre et l’autorité dans les classes, sans exercer d’autorité, le monde reposant sur le clivage sur les enseignants qui auraient une autorité naturelle (Pierre Thomas ou Sophie Garcia) et les maudits qui en seraient dépourvus. C'est ce que répétait l'idéologue pédagogiste André de Péretti et François Muller. Moi je propose que les inspecteurs suivent au moins une classe de collège par an et les recteurs une classe de lycée afin qu'ils vérifient eux-mêmes, s'ils dégagent une autorité naturelle.

Ce discours absurde vise naturellement à terroriser les professeurs, toujours en faute face à des élèves à qui il est impossible de rien dire. Ils sont surveillés par les parents et des collègues qui les dénoncent. Le meirieutisme garantit l'impunité des élèves les plus cruels parce que les enseignants sont toujours en faute.

Cette idéologie qui inspire la loi de 1989 mettant l’élève au centre du système scolaire, a été cautionnée par Pierre Bourdieu, le SGEN-CFDT, la CGT, Sud, et naturellement la FSU. Elle a permis aux Frères musulmans et au crime organisé de noyauter de nombreux collectifs de parents d’élèves et d’imposer la loi du silence. Cette idéologie a conduit à terroriser les enseignants qui n’osent s’exposer lorsqu’un élève ou un collègue sont harcelés, mais le ministère de l’Education nationale y est attaché parce que seul ce régime de terreur a permis d’engager une stratégie de destruction de l’Ecole.

Le Café pédagogique accueille et soutient les enseignants proches du Parti des Indigènes de la République et l'Education nationale a invité en connaissance de cause à un stage de formation Choukri Ben Ayed qui affirme que les Indigènes de la République dénoncent le prétendu héritage colonial qui structurerait les rapports sociaux en France.

Le véritable objectif de Philippe Meirieu et des pédagogistes était d’introduire le néolibéralisme au sein de l’institution scolaire. Les caïds de cité et les Frères musulmans terrorisent les habitants des banlieues, les fonctionnaires qui les servent et sapent l'action syndicale. C'est la hiérarchie de l'Education nationale qui a systématiquement promu les indigénistes à la tête des syndicats. Le Rectorat fait semblant de réprimer les militants de Sud pour donner le change et se contente de leur infliger de simples suspensions et mutations dans l'intérêt du service qui ne sont pas des sanctions administratives. L'offensive du ministre JM Blanquer contre Sud Education, relevait d'une simple opération de communication. Lorsqu'un rectorat souhaite se débarrasser d'un enseignant ou d'un surveillant, syndicaliste ou non, elle fomente un incident de toutes pièces, en s'appuyant sur des élèves dangereux et sur des professeurs meirieutistes (de la FSU, de Sud ou de la CGT) qui arbitrent systématiquement contre le collègue et le diffament selon les mêmes schémas (il/elle est raciste, islamophobe, potentiellement violent-e, sexiste, etc.). Ainsi les personnels, qui savent que les murs ont des oreilles, contrôlent leur langage en salle des professeurs, tiennent le discours meirieutiste, défendent la laïcité prétendument ouverte et peuvent critiquer le comportement de Samuel Paty ou de Charlie Hebdo. Ils savent que le langage du ministre (Gabriel Attal ou Jean-Michel Blanquer) est un leurre destiné à l'opinion publique. Lors de l'assassinat de Dominique Bernard, le collègue d'Arras, ils ont pris connaissance des communiqués très ambigues de la CNT-SO, de la FSU, de la CGT, de Sud et de la CFDT, des organisations qui n'embarrassent jamais  Boris Melmoux-Eudes, Directeur général des ressources humaines.

Les familles du 93 baignent ainsi dans un climant délétère où elles sont terrorisées par les voyous et subissent l'endoctrinement des Frères musulmans. La vague d'antisémitisme que dénonçait la philosophe Elisabeth Badinter dans les colonnes de L'Express, en novembre 2023, était parfaitement prévisible. Je me suis égosillé à l'annoncer au sein d'associations spécialement dédiées à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme, en présence d'inspecteurs, d'inspecteurs généraux (connus des médias), hauts fonctionnaires du ministère. Je me suis heurté au mutisme (parfois poli) et à des rebuffades, voire à des membres de ma hiérarchie qui me faisaient comprendre que je m'exposais à des représailles...

Je tiens à éclaircir un dernier point: je suis radicalement opposé à l'orientation de Riposte laïque qui me semble aussi dangereuse que Philippe Meirieu. Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde (Camus). Le discours de Pierre Cassen brouille les repères. Beaucoup de familles musulmanes, subissent l'influence du crime organisé et des réseaux fréristes. J'ai pu constater que le rectorat et les militants fréristes broient avec le même fanatisme les personnels et les familles et d'origine maghrébine qui tentent de s'opposer à la pègre et au indigénistes.

Des errements de la gauche en général et de l'art de savoir lire un dossier de fonctionnaire en particulier

Je dois reconnaître que ce sont des gens de gauche et d'extrême-gauche qui ont voté ma révocation. Le seul syndicat qui s'y soit opposé, est le SNALC, réputé de "droite" (mais qui récuse cette étiquette). Dans des associations laïques que j'ai fréquentées que me suis heurté de même aux vexations des gens qui attendaient de JM Blanquer une accélération de leur carrière et  je ne suis pas le seul à qui ces bureaucraties aient fait payer leur intégrité.J'ai ouï dire qu'au lycée Blaise-Cendrars de Sevran, des enseignants "de gauche", avaient applaudi en apprenant ma révocation...

L'Education nationale, qui a l'habitude de falsifier les rapports qu'elle produit sur ses fonctionnaires, les retire parfois lorsqu'elle s'expose à une enquête de Justice : ainsi les écrits relatifs à mon conseil de discipline du 14 février 2019, ont ils disparu (je gage que M.Auverlot craignait qu'un juge n'interrogeât Léa Nguyen-Commo ou l'inspecteur Olivier Delmas). La hiérarchie possède son propre code pénal woko-meirieutiste dont le rapport de Sophie GarciaSophie Garcia (865.46 Ko) constitue la meilleure illustration. Les accusations de sexisme suggèrent que le lanceur d'alerte qui dérange se livre au harcèlement sexuel afin de le diffamer, de le sanctionner administrativement sans risquer l'enquête de Justice que redoute l'institution.

Suis-je complotiste ?

Je risque naturellement d'être taxé du complotisme. Comment ? Accuser l'Education nationale et globalement la haute administration d'entretenir des relations avec les Frères musulmans voire la pègre des cités ? Qui pourrait croire que les collectifs de parents d'élèves se voient imposer la loi du silence par des milieux interlopes ? Ma hiérarchie m'imputera derechef à faute le crime suprême de lèse-bourdieusisme et fera appel à Loïc Wacquant et à ses prisons de la misère pour m'accuser de militer en faveur d'un apparreil-pénal-intrusif-et-omniprésent. Le raisonnement meirieuto-bourdieusien est pervers parce qu'il néglige la sociologie du crime organisé que décrivait Giovanni Falcone dans Cosa Nostra.Lors de son départ du ministère de l’Intérieur en octobre 2018 Gérard Collomb a alerté :

« Monsieur le Premier ministre, si j'ai un message à faire passer - je suis allé dans tous ces quartiers, des quartiers nord de Marseille, au Mirail à Toulouse, à ceux de la couronne parisienne Corbeil, Aulnay, Sevran - c'est que la situation est très dégradée et le terme de reconquête républicaine prend là tout son sens parce qu'aujourd'hui dans ces quartiers c'est la loi du plus fort qui s'impose, celle des narcotrafiquants et des islamistes radicaux, qui a pris la place de la République. Il faut à nouveau assurer la sécurité dans ces quartiers mais je crois qu'il faut fondamentalement les changer, quand des quartiers se ghettoïsent, se paupérisent, il ne peut y avoir que des difficultés et donc (…) il faut une vision d'ensemble car on vit côte à côte et je le dis, moi je crains que demain on ne vive face à face, nous sommes en face de problèmes immenses ».

C'était écrit dans Le Figaro. M.M Attal et Boris Melmoux-Eudes, Directeur général des ressources humaines, peuvent-ils l'ignorer ?

Que faire ?

Je vais d'abord me battre pour éviter le chômage prolongé et la catastrophe finale. J'ai adressé un recours à M.Attal ministre de l'Education nationale. Il l'a reçu le 8 décembre. Son silence démontre qu'il poursuit la politique du "pas de vague". Je serai donc amené à saisir le tribunal administratif et je vous invite à me venir en aide:

https://www.papayoux.com/fr/cagnotte/l-affaire-william-richier

Comme je l'ai indiqué à un haut responsable du Conseil représentatif des institutions juives de France (qui a peut-être saisi des députés mais ne répond plus à mes courriels ni à mes appels) je suis favorable à une enquête parlementaire qui porterait sur les questions d'antisémitisme et de harcèlement scolaire et viserait des ministres (JM Blanquer), des DRH (M.Boris Melmoux-Eudes), des recteurs (M.Auverlot) et des inspecteurs.

Il est urgent que cesse la terreur qu'exerce l'administration sur ses personnels, pour mettre fin à la loi du silence, à la loi des cités, à la dictature des Frères musulmans. PLUS JAMAIS DE SUICIDE D'ENSEIGNANT OU D'ELEVE...

Pour me contacter: william.richier@orange.fr / 0661573667

Et encore https://www.papayoux.com/fr/cagnotte/l-affaire-william-richier